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Italie & Slovénie
Venise - Cortina - Ljubjana
800 km / 18200 md+ / 17450 md-
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Partir de Venise pour un voyage vélo...
quelle drôle d'idée ! Impossible de parcourir les
ruelles pavées ou naviguer sur une gondole, le but est
de rejoindre plein Nord le coeur des Dolomites
(voyage #3) avec plus de 6000 md+.
Les cols alpins sont aussi mythiques que sublimes : Monte Grappa,
passo Rolle, Valles et di Giau (2236 m). Dur de tenir la roue
d'un vélo de route avec les sacoches remplies à
ras bord de bonnes choses à manger... Au fil des grimpettes,
le soleil nous quitte pour rester en bord de mer : le temps n'est
franchement pas au rendez-vous ! Il pleut quand il ne neige pas,
il fait surtout froid et humide. A Cortina d'Ampezzo, la météo
annonce 15 jours de mauvais, il faut avancer coûte que coûte.
Très vite, on s'habitue à l'effort, au dénivelé
et aux conditions hivernales d'un mois de mai : le col pour Sella
Ciampigotto et Sauris est fermé : obligés de slalomer
entre les congères et les blocs de pierre éparpillés
sur la route. Peu à peu, le bitume laisse place aux pistes
forestières, l'aventure peut commencer...
A Bovec, en Slovénie, l'ambiance
devient plus minérale. La route qui entaille les Alpes
Juliennes est chargée d'histoire : 25 km et 50 virages
construits par des prisonniers russes. L'enfer au paradis... Le
soleil fait briller les eaux cristallines de la Soca jusqu'au
col de Vric (1611 m), l'endroit est irréel. Après
un court passage à Bled, le parc calcaire du Triglav donne
une pause autour du lac de Bohinj (Bohinjsko jezero), rien de
telle qu'une randonnée pour dégourdir les jambes.
Ici, les vallées sont paisibles et les huttes traditionnelles
en bois donnent du charme au pédalage. La météo
redevient capricieuse, pas un jour ne passe sans pluie jusqu'à
Ljubljana. La fin de l'arc alpin s'achève en douceur :
quelle satisfaction personnelle, ce voyage a commencé il
y a 4 ans... Genève-Nice !
La vie rêvée d'un cyclovoyageur...
Après une journée de
repos dans la capitale slovène (visite à 2 roues
bien entendu), le cap est enfin mis sur le sud pour ouvrir la
porte des Balkans. Les paysages deviennent plus vallonnés
et les villages pittoresques : peu de touristes dans cette belle
campagne de moyenne montagne.
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A fond les manettes
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Congère au col de Vric,
pas de quoi nous impressionner !
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Grosse montée : en route vers la Bosnie
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Mostar et son célèbre
pont sur le fleuve Neretva
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Croatie et
Bosnie Herzégovine
Cabar - Delnice - Otocac - Senj
- Makarska - Mostar
920 km / 13050 md+ / 12375 md-
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La Croatie est l'étape détente et
touristique de la traversée des Balkans : 300 km de route
côtière de Senj à Makarska, que du bitume,
peu de grimpettes... quoique ! Le soleil tape fort dès
le matin, les journées commencent à 5 heures pour
profiter de la fraîcheur et du peu de trafic. Mer bleue
turquoise, papillons multicolores, villes historiques (Starigrad,
Zadar, Sibenik, Togir, Split), longues pauses à l'ombre
: tout y est pour des vacances paradisiaques ! Au nord, les parcs
nationaux rythment l'itinéraire. Risnjak se fait au pas
de course, la tête sous le pancho. Pas le temps d'apercevoir
un lynx ou un ours : la forêt est peu engageante. Plitvice
(Plitvicka jezera) accorde un peu de répit avec une belle
rando entre lacs et cascades. Le parc du Velebit nord (Sjeverni
Velebit) est une révélation karstique : la blancheur
du calcaire tranche avec l'Adriatique. Les cabanes en bois amènent
un peu de chaleur et de confort, au chaud près du poêle
et dans un lit douillet. Plus au sud, Paklenica révèle
un magnifique site d'escalade coincé dans un canyon étroit.
Souvent, les vestiges de l'éclatement de la Yougoslavie
sont toujours visibles 30 ans après la guerre : maisons
éventrées et mines antipersonnelles signalées
au bord du chemin. Impressionnant !
L'accueil en Bosnie est plus que chaleureux. Il
n'y a que très peu de touristes, alors l'arrivée
de deux cyclos est un véritable évènement.
A Mostar, le vélo saute sur les pavés du Stari most,
ce fameux pont médiéval détruit par les Serbes
et reconstruit en 2003. Les mosquées et leurs minarets
replacent soudainement les églises... le voyage à
vélo permet de se plonger au coeur des religions et de
l'histoire de ce petit bout d'Europe. Les routes sont étrangement
désertes et les montées en plein cagnard sont étouffantes.
Pas d'ombre ! Les gorges verdoyantes de la rivière Zalomka
donnent accès au plateau de Gacko, à plus de 1000
mètres d'altitude. Les montagnes du Monténégro
pointent leur nez, le pays est à cinq kilomètres
à vol d'oiseau, mais à bien regarder la carte, le
poste frontière rallonge par le nord d'au moins 150 km...
Un chemin existe bel et bien, il coupe à travers les champs
et quelques baraques en bois déglinguées. La frontière
est marquée par un simple panneau, pas de barrière
ni de garde. Facile de pénétrer illégalement
dans le pays... en sera-t-il de même pour sortir ?
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Monténégro, Albanie
(1) & Kosovo
Pluzine - Zabljak - Savnik -
Nikic - Ostrog - Danilovgrad - Cetinje - Kotor - Podgorica
- Plav - Rozaje - Pejë
925 km / 24725 md+ / 25575 md-
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Le Monténégro est le
royaume du vélo, surtout que le pays développe des
circuits VTT de toute beauté. L'arrivée par le parc
du Durmitor et le canyon de la Tara est une explosion de bonheur
: l'endroit sauvage et préservé vaut à lui
seul le détour. Peu de cyclos doivent prendre notre itinéraire,
ça monte très fort tous les jours sur des chemins
qui ne sont mêmes pas indiqués sur les cartes touristiques.
L'expérience est géniale ! Parfois il faut pousser
le vélo, souvent il faut mettre le poncho... ici, les orages
sont violents et rapides. On échappe de peu à la
grêle dans une étable providentielle : le paysage
devient blanc en quelques minutes. On aura moins de chance sur
un chemin transformé en torrent par des eaux en furie :
l'expression "être rincé" prend tout son
sens. Moments véritablement incroyables ! Voyager à
vélo, c'est accepter cette incertitude, cet inconfort relatif
et ce sentiment d'être livré à soi-même.
Le contraste des couleurs est saisissant avec les montagnes environnantes
: le Bobotov Kuk, point culminant à 2523 mètres,
apparaît enneigé entre deux nuages. La baie de Kotor
(Boka Kotorska) à 6 heures du matin est resplendissante,
surtout avec 1200 m de dénivelé négatif effectués
à la fraîche... le bonheur à portée
de pédale ! Ce fjord de 30 km déchire d'un bleu
profond un massif abrupt et tourmenté ; la route autour
des deux péninsules (Lutica et Vrmac) permet de souffler
un peu dans une ambiance méditerranéenne entre les
oliviers et les grillons. Les villages traditionnels avec leur
port de pêche et leur église alternent avec les pépites
touristiques et autres stations balnéaires bétonnées
: on roule ainsi de la très branchée Budva à
la carte postale Sveti Stefan...
Après une journée de
repos à Bar, les étapes de montagne ramènent
en 3 jours dans le nord-est du pays par le lac de Skadar (Shkodër)
et la magnifique vallée alpine de Kelmend en Albanie. De
nouveaux panoramas entre 1000 et 1800 m défilent : les
prairies (Katun). Quelques baraques ont été construites
au milieu de nulle part et résistent au temps, tout comme
ces bergers et ces bûcherons qui (sur)vivent loin de toute
modernité. Pas de route, d'électricité, encore
moins de touriste. La rencontre à vélo est exceptionnelle
: il faut juste prendre le temps de s'arrêter. Au loin,
le Kosovo apparaît comme creusé entre les montagnes,
le pays est étonnamment plat. L'accueil est comme toujours
chaleureux, d'autant plus que la pluie est au rendez-vous. Les
spécialités culinaires comme les brochettes kefta
ou les feuilletés byrek nécessitent un prochain
voyage.
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Même avec le soleil, il fait
pas chaud...
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Comment dire... le temps est incertain
!
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Star du voyage : le vélo et
ses sacoches
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Bonheur dans les espaces sauvages
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Albanie (2)
Bajram Curri - Fierzë - Fushë-Arrëz
- Burrel - Divjakë - Fier - Vlora - Orikum - Saranda
640 km / 15000 md+ / 15500 md-
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L'Albanie est un coup de coeur et une véritable
surprise pour celui qui ne se limitera pas à la côte
adriatique, la riviera albanaise. Les chemins de montagne exigeants
et réservés aux aventuriers permettent de traverser
le pays du nord au sud sans toucher le bitume. La vallée
de la Valbona met directement dans l'ambiance : l'idée
initiale était de passer le col de Valbonës à
1795 m pour rejoindre la vallée de Theth... c'est à
pied finalement que l'on grimpera en aller-retour : le sentier
est inroulable à VTT ! L'itinéraire s'adapte au
jour le jour au gré du relief, du temps et des rencontres.
La communication est plutôt bonne malgré un vocabulaire
très limité... "rüga problem" est
essentiel : les routes départementales qui coupent le pays
est/ouest sont des pistes défoncées. Tous les Albanais
se plaignent des politiques et de la corruption : le sentiment
de misère et d'abandon revient sans cesse dans les conversations.
En parlant de la France, certains yeux brillent avec l'espoir
de changer de vie, les autres pleurent en souvenir d'un séjour
à Calais ! Les bergers du parc de Lura (Parku Kombëtar
Lurë) vivent dans des cabanes ouvertes au vent, constituées
de 4 poteaux et d'une bâche en plastique en guise de toit.
Leur quotidien est rythmé par la traite de leurs chèvres
: le lait est transporté dans la vallée à
dos d'âne. La vie est à la fois belle et tellement
dure, moment terriblement émouvant !
A l'est, le parc de Qafë-Shtamë évite
les embouteillages de Tirana et rejoint la ville d'Elbasan. La
piste déglinguée met à mal les bras et le
matériel : l'essieu de la roue arrière casse net.
La réparation tient au miracle car aucune pièce
n'est en stock pour un VTT "récent" ! A deux
reprises, le chemin n'existe plus... emporté par des glissements
de terrain. Contourner un obstacle se paie par de gros efforts
mais la providence amène un bivouac de luxe sous les étoiles
ou une rencontre inoubliable : on n'est jamais à l'abri
d'une invitation, d'un café albanais (surtout pas
turc) et d'un verre de raki... voire les deux à la fois,
même à 7 heures du matin. Au sud du pays, les pistes
de sable au bord de la mer fatiguent plus que les cols : on roule
même sur la plage... la chaîne du vélo s'en
souvient encore. A Saranda, il est temps de prendre un ferry pour
rejoindre la Grèce, Corfu : que les vacances commencent
!
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Grèce, Albanie (3) et Macédoine
du Nord
Corfu - Igoumenítsa -
Trikala - Metsovo - Konitsa - Kastoria - Presta - Bitola
- Demir Kapija
1100 km / 24775 md+ / 24600 md-
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Le tour de Corfu est un moment de
détente au bord de mer ; l'ascension du grand Pantokrator
(900 m) est l'unique étape de montagne de l'île.
Les bivouacs sont posés face à l'Adriatique sous
les oliviers, dans les herbes sauvages et les odeurs d'été,
la plage n'est jamais très loin... le paradis ! La végétation
est brûlée par le soleil, à 11 heures il fait
déjà très chaud même à l'ombre
des chapelles orthodoxes. Le retour sur le continent est rude
: la chaleur étouffante rend les montées épuisantes.
Dur de remonter sur selle avant 16 heures... les grimpettes se
font à la fraîche. L'étape de Pramanta est
difficile mais grandiose : chaque tour de roue est une victoire
sur la caillasse, les virages s'enchaînent dans la douleur
jusqu'au col à 1800 mètres. Il en va ainsi jusqu'à
Kalambaka ; les chemins chaotiques se succèdent à
un rythme d'enfer ! Aux Météores, la quiétude
des monastères suspendus dans le ciel disparaît sous
le flot des touristes déversés par bus entiers.
L'endroit reste féerique et chargé de légendes
mystérieuses. Ces poudingues géants semblent sortir
de l'imagination des Dieux de la mythologie grecque...
Istanbul se trouve à l'est,
pourtant le cap est mis à l'ouest pour rejoindre les parcs
Pindus et Tymphe, soit plus de 100 km à rouler dans la
direction opposée, à ne plus rien comprendre...
surtout que la pluie revient ! Après Kastoria, l'Albanie
ouvre à nouveau ses frontières pour 50 km. Les bergers
sont toujours là pour un coup de main : un fil de fer rouillé
de clôture fixera mon porte-bagages jusqu'à l'arrivée.
Merci les artistes ! Au lac de Prespa, la Macédoine se
révèle être un véritable condensé
des Balkans : les locaux parlent avec fierté de leur
pays et leur vie : présence ottomane, religions, première
guerre mondiale, migration, éclatement de la Yougoslavie,
tout y est. J'oublie la traversée sans poste frontière
au sommet du Mont Varos (2524 m), la situation est très
tendue avec les Grecs : obligé d'improviser un circuit
jusqu'à la frontière bulgare. Quelques âmes
vivent dans des villages perdus, le temps s'est figé !
Il n'y a pas de bitume et les chemins sont difficilement praticables,
peu empruntés... surtout gorgés d'eau !
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Formes fantastiques des Météores
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Trafic fluide
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Never stop biking !
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Pont du Diable
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Bulgarie et
Grèce (2)
Pétritch - Melnik - Bansko
- Pamporovo - Plovdiv - Velingrad - Smoljan - Rudozem - Dzhebel
- Komotini - Alexandroúpoli
850 km / 22375 md+ / 21900 md-
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Le parcours bulgare est intense et extrêmement
varié. Curiosité géologique due l'érosion,
Melnik est un village typique entouré de montagnes sablonneuses.
Alors traverser un tunnel creusé dans du sable qui s'effrite
au passage de la main, c'est comment dire... pas rassurant ! La
piste remonte plein nord le long du parc du Pirin ; les locaux
expliquent qu'il est impossible de rejoindre Bansko... alors le
GPS aide à se repérer dans un dédalle de
cul-de-sac et d'indications en cyrillique. L'entrée dans
le massif des Rhodopes est magique : l'endroit est franchement
beau même si les glaciers posés à plus de
2900 mètres font pâle figure ! C'est la saison des
champignons : les chanterelles et les girolles cuisinées
dans la popote donnent une saveur particulière aux pâtes
3 minutes. Les sources sont omniprésentes, quel bonheur
de se ravitailler en eau fraîche plusieurs fois par jour.
Mais l'atout principal des Rhodopes est la présence de
cabanes plus ou moins luxueuses. On trouvera au minimum un toit,
des bancs et des tables, un barbecue. Certains sont de véritables
bijoux d'architecture en bois, on peut même y cuisiner ou
passer la nuit... A partir de Dospat, une belle boucle en 8 se
prépare : les cols et les vallées se succèdent.
Il faut se perdre sur les sentiers pour visiter les monastères
et les villages inaccessibles. Le vélo est posé
pour découvrir les gorges de Trigrad, de la Trigradska
et l'arche naturelle de Cudnite, merveilles de roches érodées.
Les lacs de Batak et de Chiroka permettent de partager les vacances
des Bulgares, caravaning, bbq, pêche, musique techno...
la vie en toute simplicité !
L'essieu (cassé et réparé
à grands coups de marteau en Albanie) fait trembler à
nouveau le vélo, la roue sera changée à Pamporovo
dans l'unique magasin de sports de la région, et par chance...
le proprio est un ancien champion de VTT de descente ! Au sud
du col de Rozen, l'influence turque redevient visible avec ses
mosquées et minarets pointant vers le ciel. Après
60 km de route sinueuse le long de la rivière Arda, le
bivouac est posé près du pont du Diable construit
au XVIè siècle... la nuit y est douce contredisant
les légendes d'antan ! De retour en Grèce,
la mer Egée illumine nos journées alors les épines
percent les chambres à air : quand il n'y a plus de rustine,
il y a toujours un cyclo qui passe ! Les coups de pédale
dans la forêt de Dadia Lefkimi amène une dernière
teinte de verdure au voyage ; le fleuve de la péninsule
balkanique, la Maritza marque net l'entrée dans une plaine
aride... la Turquie.
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Turquie
Ipsala - Gelibolu - Lapseki -
Bandirma - Istanbul
590 km / 8225 md+ / 8825 md-
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Le passage de la frontière
turque donne l'ambiance : c'est chaud ! Le soleil tape fort sur
les premiers kilomètres, où les voitures chargées
à ras bord attendent avec plus ou moins d'impatience devant
des militaires, 4 par 4 et armés jusqu'aux dents. La poussière
des pistes s'envole sous les roues : pas de bitume, pas d'air,
pas d'ombre... sauf à la terrasse des cafés où
les hommes s'agglutinent. La quiétude des villages s'arrête
un court instant à notre passage : les mains se lèvent
et les conversations fusent. Impossible de repartir sans une bouteille
d'eau fraîche ou un sac de légumes, quel accueil
! Les canaux d'irrigation arrosent de grands champs déserts...
personne n'ose s'y aventurer aux heures les plus chaudes de la
journée. Jusqu'à Gelibolu, le bord de mer est moins
monotone et plus montagneux, l'ambiance est plus festive. Pour
éviter le trafic infernal d'Istanbul et 100 km d'urbanisation,
la rive sud de la mer de Marmara semble être plus "agréable".
La route asiatique permet de pédaler vite et bien sur une
voie rapide... à quelques mètres des bolides ! Peu
de variantes sont possibles jusqu'à Bandirma, où
le ferry mène au coeur d'Istanbul sans effort.
Constantinople est évidemment
merveilleuse, l'histoire du monde se joue devant nos yeux. Les
vélo sont posés avec soulagement : dur de retrouver
le rythme de la marche à pied car la fatigue se fait ressentir
après 4 mois acharnés sur la selle. Ca fait mal
de partout. Les visites sont riches et infinies, Grande Sophie,
mosquée Bleue, palais de Topkapi, tour de Galata, grand
Bazar, citerne basilique, quartier dOrtaköy, pont sur
le Bosphore, etc.
Istanbul est une porte grande ouverte sur l'Asie... à
bientôt !
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Ceci n'est pas une autoroute...
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Toutes les
photos de la traversée des Alpes et des Balkans à VTT
Cartes & parcours
au jour le jour Traces GPX pour GPS
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# -2 : danube
& mer noire
# partie 1
: transalpes
genève - nice
# partie
2 : swiss alpine bike
genève - davos
# partie 3 :
en route vers les dolomites
davos - cortina d'ampezzo
# partie 4 : alpes
juliennes & balkans
venise - cortina - ljubljana - istanbul
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